Sans remords


J’espère que tu comprendras,
Pourquoi je suis parti en silence,
Telles ces larmes ruisselant et inondant nos visages emprunts au désespoir.
Ne pouvant croire en la lumière d’un autre jour.
Je ne pouvais espérer une vie meilleure,
Où n’existeraient plus les pleurs,
Où ne vivraient plus les peurs.
Je t’aimais plus que je n’aurais pu te le dire ou te l’écrire.
Je voulais tout t’offrir,
Je voulais te faire tout découvrir.
Mais tu ne m’as laissé le temps de comprendre et de changer.
Sache que je n’en veux à personne,
Que rien ni personne,
N ‘auraient pu faire aussi bien que toi.
Sache que là où je suis,
Les cœurs déchirés ne battent plus,
Que là où je vis,
Souffrir ne veut plus rien dire.
J’aurais voulu être telles ces statues de pierre,
Que nuls vents ou tempêtes n’auraient pu détruire.
Mais à la place je fus cette fontaine,
Que nul ne regardait pleurer de peines.
Ces larmes inondant mon cœur, ne pouvaient cesser de couler,
Alors mourrir devint mon dernier plaisir,
Une délivrance qui m’abandonnerait à mes souffrances.
Sache qu’à jamais dans ma chair tu resteras.


Whitechair

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